Au roc des Boeufs, des cafistes heureux

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Le départ depuis Mont Derrière s'effectue dans le brouillard.

L'annonce faite le matin du changement de destination me laisse sur ma faim. Le roc des Boeufs, c'est bon pour l'escalade, ou encore pour son arête, mais pour le ski de randonnée ?

Forcément, on ne va pas aller plus loin que les chalets Sollier...

Que Nenni !

Le temps se découvre et la montée se fait sans encombres.

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D'ailleurs, je suis devant le sanglier... Le temps d'un virage certainement.

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Et oui, nous sommes au sommet du roc des Boeufs, les skis demeurent justes 5 mètres en-dessous. Il y a même un aficionados du ski en station...

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D'autres cafistes, Sandrine et David contemplent aussi le paysage. Les sapins souffrent.

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Et la vue sur le lac.

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Et la descente ? Un petit couloir et des instants fabuleux de poudre, que demander de plus ?

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Au pays des sensations retrouvées, sans beaucoup de kilomètres, c'est le bonheur. D'autres cafistes annéciens, Anne et son compagnon, sont retrouvés dans la descente,  heureux, aussi.

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L'idée du Roc des Boeufs pouvait paraître saugrenue, mais elle a tenue par ces temps d'abondance de neige.

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