La Torchère et les pentecôtistes

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Au fond, Jallouvre bien chargé

Ce lundi à moitié férié, chômé, ou temps de travail réduit rogné, ou congé rongé… (cocher la case vous concernant).

Sauf pour les anciens avec qui on se lie de solidarité. Rappelons que la canicule ne les touche pas encore.

On a décidé de combler cette journée par la petite fenêtre accordée par le dieu des eaux et des sots d’os. Pour peaufiner nos muscles sur les lambeaux d’hiver dont sont pourvus nos chers Aravis.

Les pistes de la combe de Balme feront l’affaire. Grand bien nous en a pris. La poudreuse de la veille veille, blottie au sommet de la susdite combe. Plaisir enfantin de glisse nivale, pour nos vieilles carcasses sur les boulevards abandonnés des pistards.

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Tellement bon que l’envie nous prend en chemin de visiter Torchère et son col. Au passage nous supputons que les skieurs de pentes raides tentent la descente sur le versant Est

Grand bien fasse de cette gourmandise notre délice. La déclivité  se révèle tapissée d’une délicieuse neige, facile sur la plus grande partie de la combe. Et pour finir, nous jouons comme sur une marelle, de coulées en langues jusqu’au lac artificiel.

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Il ne reste plus que deux cent mètres de descente pour rejoindre le véhicule. Merci Monsieur météo pour cacher les tongues et sortir les brodequins.

Courage, il ne reste plus qu’un mois de printemps pour que la terre bascule dans l’autre sens. Dans sept mois  : l’Hiver.