Alpinisme

pICTO alpinisme 60x60

ALPINISME – informations générales

Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.    
 

Questions courantes pour la section alpinisme

  1. Comment débuter l'alpinisme ?
  2. Comment devenir autonome ?
  3. J'aimerais faire le sommet MonTruc par la Voie-qui-vaut-le-détour, mais je ne suis pas certain de mon autonomie, comment me renseigner ?
  4. J'ai déjà fait plusieurs écoles et parfois même plusieurs fois, quelle est la suite ?
  5. Faut-il savoir grimper pour faire de l'alpinisme ?
  6. J'ai déjà fait quelques sorties, j'aimerais participer à la sortie XYZ, comment m'inscrire ?
  7. J'ai vu la sortie ABC sur le site des collectives, mais je ne sais pas si j'ai les prérequis ou assez d'expérience, puis-je m'inscrire ?
  8. Je souhaite faire le Mont-Blanc, est-ce que vous prévoyez cette sortie ?
  9. Pourquoi parle-t-on de « course » ?
  10. Je viens d'arriver dans la région, j'aimerais sortir en alpinisme mais je ne connais personne, comment faire ?
  11. Quel est le parcours de formation pour devenir autonome ?
  12. Quel est le parcours de formation pour devenir encadrant ou initiateur ?
  13. J'ai fait une sortie avec M. ou Mme XY et j'aimerais faire une remarque sur l'encadrement, vers qui me tourner ?
  14. Je prévois une sortie mais je cherche des cartes et la météo, où puis-je trouver des infos ?
  15. Prenez-vous des guides ?
  16. Puis-je participer à des sorties sans avoir fait « d'écoles » préalablement ?
  17. Le mouflage, kézako ?
  18. Qu'est-ce qu'une « cordée volante » ?
  19. J'aimerais devenir « premier de cordée », comment faire ?
  20. La sortie indique « bonne condition physique exigée ». À quoi ça correspond ?
  21. À quoi sert un « cahier de courses » ?
  22. Je n'ai pas de mousqueton directionnel, puis-je faire sans ?
  23. Quels sont les nœuds de base à connaître ?
  24. Il n'y a pas beaucoup de sorties proposées. Comment pratiquer du coup ?
  25. PD, AD, TD.. Ça ne me parle pas !
  26. Qu'est-ce que le terrain d'aventure ?
  27. Pourquoi devenir initiateur (encadrant) ?
  28. Et l'artif dans tout ça ?

  1. Comment débuter l'alpinisme ?

    L'alpinisme est une discipline particulière où l'erreur n'est jamais bénigne. On commence donc par les bases afin d'acquérir une expérience sur les éléments de sécurité. Et on les pratique. Encore et encore afin que les bons gestes deviennent des réflexes.

    Si on n'en a pas fait depuis quelques années, on doit donc refaire une « école » de neige ou de glace, afin de repartir sur de bonnes bases. Les techniques et le matériel évoluent, une méthode utilisée auparavant peut très bien devenir obsolète ou pire encore, être qualifiée de dangereuse !

    L'alpinisme comporte de nombreuses disciplines. Il est nécessaire d'avoir le pied montagnard au minimum avoir l'habitude de randonnées alpines. Et l'escalade est un atout indéniable. Vous souhaitez réaliser de belles sorties et quitter les écoles ? Rejoignez la section escalade et approfondissez vos connaissances.

    L'alpinisme estival commence au printemps ; les premières sorties sont souvent plus faciles afin de reprendre la saison. Il faut donc trouver des collectives « initiation » ou « découverte ».

    Participez également aux grands parcours d'alpinisme à Chamonix ou la Bérarde, c’est l’occasion en s’inscrivant seul d’intégrer un groupe et de participer à des ateliers sur deux jours. On apprend toujours de nouvelles techniques !

  2. Comment devenir autonome ?

    L'autonomie, c'est avoir l'expérience et les compétences nécessaires pour juger de son autonomie à réaliser une course précise. On n'est pas autonome. On l'est à un moment donné avec une cordée donnée pour un itinéraire donné avec une météo.. analysée. Vous l'aurez compris, l'autonomie c'est également savoir identifier le moment d'annuler la sortie ou de faire demi-tour. Avant qu'il ne soit trop tard.

    Vous devrez donc passer par l'école de neige. Suivant votre expérience, une à deux fois. Cette école vous permet d'apprendre à utiliser le matériel. Et quel matériel utiliser suivant les conditions. Elle vous apporte également les techniques de base pour évoluer en sécurité (encordement, arrêt de chute…)

    La seconde école est l'école de glace. Elle vous permet de pratiquer le cramponnage sur une neige ou glace dure. Raide ou plus raide encore. Et ainsi d'avoir une idée de votre capacité à évoluer en sécurité. C'est également l'occasion de s'initier à la pose de broches à glace et l'utilisation du piolet sous toutes ses formes.

  3. J'aimerais faire le sommet MonTruc par la Voie-qui-vaut-le-détour, mais je ne suis pas certain de mon autonomie, comment me renseigner ?

    Si c'est une collective organisée par le club, il suffit de demander à l'encadrant en lui précisant votre expérience voire même en fournissant votre cahier de courses.

    Si c'est vous-même qui souhaitez partir en autonomie, vous pouvez toujours échanger au forum ou avec des encadrants avec qui vous êtes déjà sortis plusieurs fois. Sinon, dites-vous que si vous doutez c'est que vous n'êtes pas encore autonome. C'est l'occasion de participer à des formations !

  4. J'ai déjà fait plusieurs écoles et parfois même plusieurs fois, quelle est la suite ?

    Des sorties ! L'autonomie s’acquiert par l'expérience. Il faut sortir. Encore et encore. Tout en ne visant que des sorties de votre niveau. Inscrivez-vous donc à une collective d'un niveau de difficulté qui vous correspond. Et questionnez-vous durant la course sur les choix que vous feriez (avant qu'ils ne vous soient révélés) : type d'encordement (longueur, nombre de personnes sur la corde, type de corde, type de nœud), itinéraire, pose de protection (s'il y a lieu)…

    Ensuite, il s'agira de trouver des compagnons de cordée avec qui retourner sur des itinéraires déjà pratiqués afin d'approfondir son autonomie sans ajouter d'inconnues. Mais ça, c'est plus tard pour devenir autonome.

  5. Faut-il savoir grimper pour faire de l'alpinisme ?

    Déjà, nous... Quand on parle « grimpe » on voit les sites naturels et les grandes voies. Pas la grimpe en salle. C'est bien mais ce n'est pas suffisant.

    Donc si vous êtes grimpeur (de falaise), ça aide beaucoup. Votre progression vers l'autonomie sera bien plus rapide. En effet, vous connaissez déjà la corde, les nœuds d'encordement et les techniques de rappel. Ok, l'alpinisme ce n'est pas toujours du rocher. Mais il y en a de plus en plus. Et puis la corde est toujours là, le baudrier aussi… C'est donc ça de gagné même si vous ne faites que des traversées sur glacier.

    Côté rocher, on apprécie l'alpinisme pour la beauté de l'itinéraire. Pour l'approche qui se fait aux aurores avec un sac à dos de 15 kg. Pour l'attrait sauvage de notre voie très loin du parking. Par la diversité : de la neige, du caillou, de la glace et du soleil ! Côté dépaysement rien à redire !

  6. J'ai déjà fait quelques sorties, j'aimerais participer à la sortie XYZ, comment m'inscrire ?

    Si l'inscription en ligne est ouverte, il suffit de s'inscrire. Si vous doutez de vos capacités, c'est comme si l'inscription n'est pas ouverte : en général, on essaye de réaliser une cordée de niveau. Ou de confirmer avant l'inscription que la personne corresponde au profil de la sortie. Il s'agit donc de contacter l'encadrant pour demander l'inscription à la sortie. Si vous lui parlez de votre intérêt et décrivez votre expérience l'échange n'en sera que plus rapide !

  7. J'ai vu la sortie ABC sur le site des collectives, mais je ne sais pas si j'ai les prérequis ou assez d'expérience, puis-je m'inscrire ?

    Si vous n'avez pas d'expérience il faut passer par les sorties initiations ou les écoles.

  8. Je souhaite faire le Mont-Blanc, est-ce que vous prévoyez cette sortie ?

    Non.

    On n'est pas au Club Med. Si vous venez avec des sommets en tête, vous vous êtes trompé d'adresse. C'est auprès des professionnels qu'il faut vous tourner.

    Au Club Alpin, nous privilégions la voie vers l'autonomie. Et non pas vers le sommet.

  9. Pourquoi parle-t-on de « course » ?

    Sans parler étymologie, la course signifie toute « randonnée » en haute montagne. Dans ce terme se cache beaucoup de sens, mais sûrement pas la compétition.

  10. Je viens d'arriver dans la région, j'aimerais sortir en alpinisme mais je ne connais personne, comment faire ?

    C'est aussi à ça que servent les collectives. Si vous avez déjà fait la sortie annoncée, ou s'il s'agit d'une école et que vous « savez déjà faire », allez-y, c'est l'occasion de rencontrer des pratiquants, de sympathiser et de créer des liens.

  11. Quel est le parcours de formation pour devenir autonome ?

    Le premier pas vers l'autonomie est de valider les différentes techniques. Pour se faire, il existe plusieurs unités de formations, ou « UF » : neige, terrain montagne et assurage en mouvement, terrain d'aventure, terrain glaciaire et cascade de glace.

    www.ffcam.fr/export/pdf/cursus/cursus_AFIAL2AL.pdf

    Chaque UF permet de valider son expérience sur un terrain donné. C'est également le premier pas pour devenir « Premier de cordée ».

    Vous pouvez également participer à un stage « initiateur » mais vous y inscrire en tant que « cobaye ». Vous êtes-là pour acquérir ou faire valider votre technique. Ce sont les stagiaires initiateurs qui vous instruiront. Au terme de ce stage (une petite semaine) vous pourrez avoir la validation de certains UF.

    Plusieurs stages UF sont publiés sur l'extranet, vous n'êtes pas obligés de les passer sur Annecy : www.ffcam.fr/les-formations.html

  12. Quel est le parcours de formation pour devenir encadrant ou initiateur ?

    Actuellement, on découpe l'alpinisme en trois disciplines :

    1. Terrain montagne (TM), il s'agit des courses « mixtes », arrêtes rocheuses « faciles » ou terrain glaciaire ;

    2. Terrain d'aventure (TA), c'est le summum de l'escalade ! Une escalade dans un terrain peu ou pas équipé ! Attention, sans l'initiateur TM vous ne pourrez pas faire d'approche sur glacier ;

    3. Cascade de glace.

    L'ensemble du TM et TA donne la qualification « initiateur alpinisme » mais il est tout à fait possible d'encadrer dans une seule discipline. Le détail du cursus vers l'encadrement est disponible ci-dessous :

    www.ffcam.fr/export/pdf/cursus/cursus_UFAM50AL.pdf

    L'ensemble des formations dispensées par la FFCAM est publié sur le site suivant : www.ffcam.fr/les-formations.html

  13. J'ai fait une sortie avec M. ou Mme XY et j'aimerais faire une remarque sur l'encadrement, vers qui me tourner ?

    Si cette remarque concerne la sécurité, il vous faut l'adresser au responsable de l'activité alpinisme et ajouter le président (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) en copie.
    Si c'est une remarque constructive qui n'est pas liée à la sécurité, vous pouvez joindre le responsable de l'activité uniquement (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Et si ça le concerne lui, écrivez au président.

  14. Je prévois une sortie mais je cherche des cartes et la météo, où puis-je trouver des infos ?

    Nous avons pas mal de topos ou de cartes à la bibliothèque. C'est un bon début !

    Sinon :

    Côté météo, tout dépend où vous allez. Le mieux est de croiser plusieurs sources afin d'avoir une prévision suivant plusieurs modèles. Vous pouvez également appeler le refuge la veille ça vous permet aussi de confirmer votre venue.

  15. Prenez-vous des guides ?

    Oui, ça permet de confronter ses choix, d'acquérir des techniques pour fluidifier des manipulations… Ou simplement d'aller sur un terrain plus technique ou difficile.

  16. Puis-je participer à des sorties sans avoir fait « d'écoles » préalablement ?

    Pour ça il faut déjà avoir de l'expérience. Ces écoles sont nécessaires afin d'acquérir les techniques permettant d'évoluer en sécurité. Nous ne les réalisons pas pour le plaisir, nous aussi on préfère une sortie ! L'alternative est de s'inscrire à une sortie « initiation ». Néanmoins les personnes ayant réalisé des écoles seront prioritaires.

  17. Le mouflage, kézako ?

    C'est une technique qui permet de hisser des cailloux et construire des pyramides. Ou d'aider un second qui est bloqué dans un passage. Ou de remonter quelqu'un d'une crevasse. Le mouflage consiste à démultiplier la force au travers d'un jeu de poulies.

    Ça permet surtout de faire passer le temps au refuge quand on arrive plus tôt. On insiste plus sur la sécurisation (arrêter une chute, s'ancrer sur un relais). C'est une technique avancée qui ne mérite pas d'être pratiquée avant un certain niveau d'autonomie.

  18. Qu'est-ce qu'une « cordée volante » ?

    Il s'agit d'une cordée qui évolue « encadrée » entre deux autres cordées. Elle est constituée de personnes expérimentées, qui sont sur la voie vers l'autonomie. Ils gèrent leur propre sécurité. L'encadrant gérant la sécurité du groupe (horaire, itinéraire…)

    Bien sûr, vous n'êtes pas libres. La cordée volante suit les directives de l'encadrant. Afin d'identifier une cordée volante, l'encadrant doit connaitre votre expérience. Partagez-donc votre cahier de course ! Avoir validé des UF sur l'extranet donne également une bonne idée à l'encadrant des techniques que vous maîtrisez déjà.

  19. J'aimerais devenir « premier de cordée », comment faire ?

    Le premier de cordée, c'est celui qui décide. Il a la responsabilité de sa cordée. En général c'est le plus expérimenté et il doit être en bonne forme (physique, mentale). Pour être premier de cordée, il faut avoir validé certaines UF et annoncer à l'encadrant votre souhait. Bien entendu, pour débuter, il faut que les personnes de votre cordée soient au moins aussi expérimentées que vous. La meilleure méthode est d'être premier de cordée dans une cordée avec un initiateur. Ainsi, il vous conseille au plus près.

  20. La sortie indique « bonne condition physique exigée ». À quoi ça correspond ?

    En alpinisme on a souvent de longues marches d'approches. Des sommeils courts. Un sac à dos pesant. Il vous faut donc pouvoir monter d'un pied sûr sans vous arrêter tous les 100 mètres. La forme physique nécessaire dépend de la course. C'est l'encadrant qui vous répondra, néanmoins une inscription revient à un engagement implicite de partager le poids du matériel collectif dans votre sac à dos. À la montée ou à la descente, l'encadrant n'est pas là pour porter votre corde et vos crampons. Bien entendu on s'entraide. L'encadrant porte également du matériel collectif. Mais la corde à la montée et à la descente, c'est peut-être trop, non ?

  21. À quoi sert un « cahier de courses » ?

    Il a deux utilités. La première, pour vous. Ça vous permet d'avoir un carnet de route : par où vous êtes passés, combien vous étiez, les choix d'itinéraire et de matériel. Peut-être également des infos si vous y revenez (en cas de but ou parce que vous emmenez quelqu'un d'autre) : chaussons d'escalade utile ? Quelle taille de coinceurs ? Combien de sangles et de dégaines ? Longueur de la corde ?

    L'autre utilité, c'est de pouvoir justifier d'une certaine expérience. Partagez-le avec un guide ou l'encadrant. Il aura une idée d'où vous en êtes. Alors bien sûr, précisez également si vous étiez premier de cordée etc. Il existe de nombreux modèles sur internet.

    Enfin, cette liste est nécessaire pour s'inscrire à une formation pour obtenir le diplôme d'initiateur. Notez donc scrupuleusement la date de sortie, la météo et autres informations utiles (nombre de personnes, difficulté de la sortie, sommet, itinéraire).

  22. Je n'ai pas de mousqueton directionnel, puis-je faire sans ?

    Bien sûr, mais c'est beaucoup moins pratique et ça prend plus de temps. Il faut dans ce cas utiliser deux mousquetons qu'on clippe en sens inversés. C'est gros, n'est-ce pas ? Et avec des gants, imaginez un peu…

  23. Quels sont les nœuds de base à connaître ?

    Nœuds d'encordement, nœuds de connexion, nœuds d'assurage ou autobloquants (pour cordelette et sangle). La liste pouvant être longue… profitez de vos sorties pour poser vos questions.

    Au minimum, nœud de huit, demi-cabestan, cabestan, pêcheur double

  24. Il n'y a pas beaucoup de sorties proposées. Comment pratiquer du coup ?

    Il vous faut rencontrer du monde pour sortir entre vous ! Attention néanmoins, on part seulement avec des personnes qu'on connait. Et après analyse scrupuleuse de l'itinéraire. Je vous renvoie à la question sur l'autonomie…

    La FFCAM propose aussi des grands parcours d'alpinisme à Chamonix ou la Bérarde. Pour la cascade de glace, il y a le grand parcours de Bonneval sur Arc-Bessans. Ou alors l'Ice climbing Ecrins.

    Enfin… vous pouvez faire appel à des guides. C'est leur métier !

  25. PD, AD, TD… Ça ne me parle pas !

    Il s'agit d'une note sur la difficulté de l'itinéraire. C'est un avis assez grossier. En alpinisme on parle de difficulté (Facile, Peu Difficile, Assez Difficile, Très Difficile…) mais également d'engagement et d'exposition. Notez donc les itinéraires que vous avez déjà parcourus et comparez leurs descriptions afin d'avoir une idée de votre niveau.

    Attention, le terrain pouvant rapidement changer, une arrête Peu Difficile peut vite devenir Difficile si la neige et la glace sont de la partie ! Vous devez donc toujours questionner la difficulté annoncée.

    Plus d'information sur camptocamp, Cotations en rocher et cotation alpine.

  26. Qu'est-ce que le terrain d'aventure ?

    C'est l'escalade en terrain non aseptisé. Vous avez l'habitude de suivre la ligne de spits brillante au soleil ? De faire votre pause au premier relais chaîné ? De suivre la ligne de rappels pour retrouver vos sac-à-dos ? Et bien là c'est plutôt :

    On démarre là où on trouve un indice remarquable décrit sur le topo ou dessiné à la main… On pose une protection (coinceur, sangle…) là où on la juge utile ou nécessaire, on choisit notre itinéraire non pas pour la difficulté mais pour réduire l'exposition… Tiens un « ficelou », soit c'est par là… Soit c'est quelqu'un qui s'est trompé sur l'itinéraire… On révise donc la description de l'itinéraire… Puis on s'arrête là où c'est le plus confortable… Et la descente ? C'est souvent plus sûr par la voie normale.

    En résumé, c'est de l'escalade… Mais on doit chercher l'itinéraire et poser nous-même nos protections (c'est là où on clippe les dégaines). Ça demande donc beaucoup plus de préparation et d'avoir un niveau d'escalade bien supérieur à la cotation max de la voie. C'est pourquoi on vous demandera d'être à l'aise dans du 6 alors qu'on grimpera max dans le 5 sup.

  27. Pourquoi devenir initiateur (encadrant) ?

    Et pourquoi être bénévole ? Il y a de nombreuses raisons. Pour faire partager sa passion. Pour donner un coup de main. Pour permettre plus d'encadrements et donc plus de sorties dans l'activité. En alpinisme on ne propose des sorties qu'à deux ou trois personnes. Parfois cinq. Pour les écoles on peut monter plus haut si on a plus d'encadrants. Mais on ne sera jamais assez pour faire découvrir l'activité à toutes les personnes intéressées.

    C'est également un bon moyen pour proposer des sorties de « progression ». Un encadrant est reconnu pour ses capacités techniques et pédagogiques. Ça s'apprend ! Il faut donc pratiquer.

  28. Et l'artif dans tout ça ?

    L'escalade artificielle c'est évoluer sur des points de progressions et non plus d'assurage. On pose un coinceur, un piton… Puis on accroche des pédales et on se hisse pour se « vacher » sur le point le plus loin qu'on vient de poser.

    Nous ne pratiquons pas vraiment dans le club, ça demande du matériel et du temps. Néanmoins, c'est une bonne pratique pour améliorer sa pose de points de protections pour retourner sur la grimpe en terrain d'aventure ensuite.

 

Club Alpin Français d'Annecy
17 Rue du Mont Blanc
74000 ANNECY
Tél. 04 50 09 82 09
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ouverture au public :
le mercredi de 15h à 19h
le vendredi de 11h30 à 13h30 et de 17h30 à 20h30

Le Parking est difficile...

N'utilisez pas les places des résidents de la copropriété
Dans les rues adjacentes,
ne bloquez pas les entrées privées