Hardcore le Mont Thabor ?

Détails: Mis à jour : mardi 5 avril 2022 20:06; Écrit par Anaïs Daviet

Week-end du 5 et 6 mars : les aventuriers du groupe « expert » chaussent les skis, objectif : le Mont Thabor en deux jours avec nuit au refuge.

Après un réveil matinal, 1h30 heure de route, une montée par le télécabine, le télésiège de la station de Val Fréjus et une petite piste bleue, on entame les 600 mètres de dénivelé du jour.

Pour commencer : traversées sur de grands plats. Très joli !

Bien évidemment, que serait une sortie des aventuriers sans le sauc’ sacré de Bastien ? Histoire de nous donner des forces…

Après une bonne pause et un pique-nique au soleil (non je vous jure on ne fait pas que manger !), on entame les derniers 150 mètres de dénivelé pour arriver au refuge du Mont Thabor. Neige, ciel bleu et soleil, que demander de plus ?

On s’installe tranquillement. Puis Abel et Bastien, nos supers guides, nous suggèrent les différentes options d’itinéraire pour le lendemain. Et après un bon repas, la soirée se termine sur quelques parties de Président (on ne dira pas qui était le grand perdant ;) Demain, on va peut-être un peu moins rigoler !

Deuxième jour et plus de 1 000 mètres de dénivelé positif au programme. Chacun fait la montée à son rythme entre redescentes, traversées, rempotages et portages de skis. Puis on commence à rattraper le brouillard, on perd de vue quelques instants le sommet avant qu’il ne refasse surfasse entre deux nuages. Il reste le dernier coup de cul à donner !

Après une montée pas si facile on quitte les skis et on finit à pieds car le sommet est bien caillouteux, en témoigne la photo.

Et au bout de quelques mètres, youpi , le sommet ! Incroyable vue et fierté d’être arrivés à plus de 3000 mètres d’altitude.

La petite photo de groupe traditionnelle en haut.

Après une rapide pause, on entame la descente. Les skis sur le sac, évidemment, sinon cela aurait été trop facile… Et on accède à une belle combe.

Et voilà c’est l’heure de la descente. Pas de belle poudre comme espéré mais on se contentera de cette neige verglacée. Merci à François de nous avoir emmené jusque-là haut et surtout de nous avoir supportés !