4 Jours au Thabor
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- Mis à jour : mercredi 12 mars 2025 16:25
- Écrit par Patrick DUFOUR
Mardi 25 février toute la bande des 13 , sous la férule de Kléber et Patrick, prend la route vers Valfréjus, étape obligatoire pour accéder au refuge du Thabor.
La montée par le plan et les chalets du Mounioz s’effectue sous une fine tombée de neige qui, par moment, efface tout relief.
Dans ces moments-là, l’utilisation d’Iphigénie nous a été d’un grand secours pour nous orienter et comme par miracle au dernier petit colu le refuge du thabor nous est apparu sous le soleil.
L’installation dans une chambrée de 13 places au confort spartiate avec 10 matelas de 70 cm alignés par 5 sur 2 niveaux et 3 couchettes individuelles sur 3 étages (gare au vertige) et de plus, dans un petit réduit, un petit filet d’eau alimenté par un jerrican de neige fondue pour la toilette.
Heureusement le tout est compensé par un accueil agréable des gardiens.
Mercredi fût une tout autre histoire.
Bien que la nuit nous ait apporté une quinzaine de centimètre de neige fraîche, un vent de plus de 50 km/h nous a pris au réveil.
La patience étant la vertu des sages, la tempête s’est calmée vers 13h pour nous laisser apprécier cette poudre.
Le parcours d’une petite boucle autour du cheval blanc a apaisé notre appétit de peuf mais le froid en a frigorifié quelques un(e)s.
Jeudi, en route pour le mont Thabor, objectif de ce séjour.
Sous un beau soleil, nous passons le col de la vallée étroite en direction du lac du Peyron et remontons par les chances du Peyron pour atteindre la chapelle du mont Thabor au plus près du sommet.
Dommage que la totalité de la vue ne fût pas complètement dégagée car après tant d’effort nous n’avions qu’un panorama sur le vallon de la Neuvache.
Vendredi, dernier jour, direction vers Valfréjus en faisant un crochet par la combe du grand Bagna pour augmenter le plaisir d’une descente dans une neige de cinéma.
Pause déjeuner au hameau de fontaine froide et retour aux voitures qui nous attendent à la station.
Toute l’équipe avec, encore, des étoiles dans les yeux et la banane d’occasion d’une oreille à l’autre en redemande.
Peut-être l’année prochaine ?