ÉDITO

Bonjour à toutes et tous,

Alors que le parlement s'acharne à vouloir réduire les avancées obtenues pour la protection de l'environnement et la transition écologique, avec des lois régressives et des coupes budgétaires en cascade, de nouvelles enquêtes montrent qu'il n'en est rien au niveau de l'opinion. Des évolutions sont toutefois à étudier.

Deux baromètres d’opinion réalisés par des agences publiques montrent que les catastrophes naturelles, signes tangibles du changement climatique, occupent une place croissante dans les préoccupations des Français.es. Elle a presque doublé en 2 ans. L'inquiétude plus générale et abstraite face au réchauffement climatique baisse d’autant. Est-ce un signe que les discours complotistes ont une prise grandissante, mais que la réalité de l'impact est quant à elle indéniable ?

Chez les jeunes (-de 40 ans), la biodiversité et la pollution des milieux aquatiques sont les plus grands sujets d'inquiétude environnementale, contrairement à leurs aîné.e.s, qui placent le réchauffement climatique et les catastrophes naturelles au sommet du podium.

Au niveau du quartier, c'est le manque de transports en commun qui arrive en tête, suivi du bruit et de la pollution de l'air.

Il est réconfortant de voir que les Français.e.s sont majoritairement favorables aux mesures écologiques testées, dans un sondage Ipsos commandé par le Réseau Action Climat. Ainsi :

• 87 % des personnes sondées sont favorables au maintien de l’objectif Zéro Artificialisation Nette ;
• 78 % estiment qu’il faut limiter le plus possible l’usage des pesticides dans l’agriculture ;
• 76 % sont pour le maintien de MaPrimeRenov' pour favoriser la rénovation énergétique des logements ;
• 75 % sont favorables au développement des énergies renouvelables en France ;
• 72 % sont pour l’augmentation de la fiscalité sur le transport aérien afin de diminuer le tarif du train.

Le décalage est désormais abyssal avec ce qu'il se passe à l'Assemblée nationale et au Sénat !

Anne Lassman-Trappier
Présidente

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